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fLaMeNcO bLuEs

Et dire que j’ai échappé au fameux « baby blues »..! Il ne pouvait pas en être autrement d’ailleurs. C’est ainsi, je le sentais : avant, pendant et après. Mais voilà que mon flamenco, celui qui est censé être dominé par le rouge de feu et de sang, se retrouve teinté des nuances de bleu de la robe de mon Taranto. Lui, si intense en bouche jusqu’à l’ivresse, est devenu désormais amère. Cette amertume qui, tel un rayon laser, vous fend le coeur en deux et comme si cela n’était pas suffisant, elle s’amuse à recoller les morceaux, les gonfler à bloc pour les presser violemment à nouveau et en extraire le jus.

Je crois qu’il en a toujours été ainsi en fait – de ahi vienen los moretones de mi piel !

Mon flamenco tend à se vêtir dans le clan du cyan.

Bleu Nuit, bleu Roi